Écoquartier Vidailhan
Gilles Vidotto
le 01 juillet 2020
[ mis à jour le 01 mars 2021 ]
SOMMAIRE
Idéalement situé, au sein de la ville de Balma, Vidailhan est un écoquartier de Toulouse depuis 2012. Cette zone aménagée concertée offre des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement à tous les futurs habitants et propriétaires d’un bien immobilier neuf. Ce quartier, issu du développement durable, a réussi à concilier mixité des espaces d’activités et vie de quartier.
L’écoquartier de Vidailhan, une ville dans la ville
Labellisée écoquartier en 2014, la zone aménagée de Vidailhan s’étend sur 106 hectares, propose 1.190 logements et compte près de 2.700 habitants, selon les informations communiquées par Le Grand Toulouse.
| Fiche d’identité de l’écoquartier Vidailhan | |
|---|---|
| Superficie | 106 hectares |
| Nombre d’habitants | 2.700 |
| Nombre de logements | 1.190 |
| Surface commerciale | 40.000 m² |
| Surface dédiée aux bureaux | 200.000 m² |
| Équipements publics | 20.000 m² |
Si cette zone de Balma est reconnue comme un écoquartier, c’est aussi parce que ses besoins sont couverts à 80% par le bois-énergie. De fait, on y trouve une centrale énergétique : celle-ci est équipée de capteurs solaires à haute-température et d’une chaufferie collective biomasse.
À proximité du Vidailhan, un large choix de transports en commun est présent. En effet, entre la ligne A du métro toulousain, des lignes de bus, qui pour certaines circulent en site propre, et les transports à la demande, les habitants peuvent facilement se déplacer. Sans compter sur un noeud autoroutier avec d’une part l’A86, vers Albi et Rodez, et d’autre part le périphérique Est, vers l’A62, qui permettent aisément rejoindre les principaux axes routiers de la région toulousaine.
L’écoquartier du Vidailhan a été salué à trois reprises. En 2011, il remporte le prix “de la qualité du projet à la vie de quartier”. Deux ans plus tard, en 2013, Vidailhan gagne le prix de “l’innovation pour son réseau de chauffage”. Enfin, c’est en 2014, qu’il s’est vu décerner le label “écoquartier”.
Vidailhan, le quartier où il fait bon vivre
Les habitants de l’écoquartier vivent au quotidien dans un environnement fortement tourné vers le développement durable : récupération des eaux pluviales, enfouissement des lignes à haute tension, concertation avec les habitants, mixité sociale, création de jardins partagés.
La spécificité de l’écoquartier Vidailhan repose essentiellement sur sa vie de quartier. Pour certains habitants, elle est érigée en art de vivre.
L’association Vivr’A Vidailhan promeut, ainsi, l’art du bien-vivre ensemble et des rapports basés sur la convivialité.
Tous les ans, de nombreuses activités sont proposées aux habitants de l’écoquartier : soirée jeu ; atelier d’information sur le compostage ; café bricol’ ; fête de quartier avec des animations pour les enfants (cirque, poney, jeux gonflables, atelier graffiti) et les adultes (apéritif, tombola, concert, buvette) ; soirée repas et chants partagés ; galette des rois ; chasse aux œufs ; repas auberge espagnole ; spectacles ; journée nature ; fête de quartier ; soirée salsa etc.
L’association possède un blog et une page Facebook. Elle détient un budget de 2.600 €. Il est obtenu grâce aux dons des commerçants, aux recettes issues des buvettes ou des tombolas et aussi via les frais d’adhésion à l’association, qui sont fixés à 5 € par famille. Quant à la mairie, elle octroie à l’association une subvention annuelle de 150 € et elle prête régulièrement des salles, des tables, des chaises, des scènes, des barrières etc.
Il existe, aussi, une association des “jardiniers de Vertdailhan”. Elle est constituée d’amateurs qui gèrent des parcelles du jardin partagé de l’écoquartier.
Un collectif d’usagers du réseau de chaleur est aussi présent au Vidailhan.
Toutes ces associations donnent une âme au quartier et contribuent à la consolidation des relations quotidiennes au sein de l’écoquartier. Le Vidailhan représente l’une des plus grandes opérations urbaines de Toulouse. C’est pourquoi, il est plus que nécessaire d’y cultiver des pratiques et des modes de vie, qui sont adaptés à l’ambition de durabilité et d’harmonie de l’écoquartier.
