*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Le projet de loi de finances pour 2025 (PLF 2025) perturbe le secteur de l’immobilier locatif avec cette annonce anxiogène pour les loueurs en meublé non professionnels (LMNP).
Le changement majeur concerne une potentielle réintégration des amortissements déduits dans le calcul de la plus-value à la vente d’un bien LMNP.
Cette mesure, présentée comme corrective d’un avantage fiscal de la location meublée, doit impacter la fiscalité des investisseurs en location courte durée de tourisme (AirBnb) mais également les loueurs longue durée. Focus...
LMNP 2025 : Changement probable dans le calcul de la plus-value
Le PLF 2025 introduit une évolution majeure pour les loueurs en meublé non professionnels. La mesure viserait ainsi à rapprocher le traitement fiscal des LMNP de celui des autres types d’investissements immobiliers.
Si le texte est voté, à partir de 2025, le montant total des amortissements déduits grâce au régime réel d’imposition serait réintégré dans le calcul de la plus-value lors de la vente d’un bien LMNP.
Selon le Gouvernement, la mesure cherche à "corriger une spécificité du régime de la location meublée non professionnelle qui contribue aux tensions du marché locatif". Sont clairement ciblés, les loueurs de logements AirBnb, un sujet de débat polémique et récurrent. Pour rappel, les avantages fiscaux de ces derniers avaient déjà été rabotés en 2024. Le PLF 2025, encore en cours de discussions, pourrait imposer une évolution supplémentaire.
Les changements de plafonds de revenus et abattements en mai 2024
Les modifications des plafonds de revenus et des abattements en mai 2024 ont particulièrement affecté les loueurs de meublés touristiques non classés en zone tendue.
Période
Type de Location
Zone
Seuil de Revenus
Taux d'Abattement Micro-BIC
Avant réforme
Meublé de tourisme non classé
Toutes
77 700 €
50%
Meublé de tourisme classé
Zone tendue
188 700 €
71%
Meublé de tourisme classé
Zone non tendue
188 700 €
71%
Après réforme
Meublé de tourisme non classé
Toutes
15 000 €
30%
Meublé de tourisme classé
Zone tendue
15 000 €
30%
Meublé de tourisme classé
Zone non tendue
15 000 €
51%
Meublé classé
Zone très peu dense ou stations de sport d’hiver
50 000 €
71%
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Les conséquences sur le calcul de la plus-value pour les LMNP
Andrey_Popov
Exemple chiffré 2024 vs 2025 : Revente d'un Logement LMNP
Prenons l'exemple de Pascal, un investisseur toulousain ayant acheté un logement meublé non professionnel (LMNP) en 2015 pour un montant de 200 000 €. Pascal a amorti son bien à hauteur de 100 000 € pendant la période de détention. En 2025, il décide de vendre le bien pour 300 000 €.
Tableau : Impact Avant et Après la Loi de Finances 2024
Détails
Avant la Loi de Finances 2024
Après la Loi de Finances 2024
Prix d'achat
200 000 €
200 000 €
Amortissements déduits
Non pris en compte
100 000 €
Prix de vente
300 000 €
300 000 €
Plus-value imposable
300 000 € - 200 000 € = 100 000 €
300 000 € - (200 000 € - 100 000 €) = 200 000 €
Impôt sur la plus-value (19%)
19 000 €
38 000 €
Prélèvements sociaux (17,2%)
17 200 €
34 400 €
Total impôts
36 200 €
72 400 €
Dans le cas de Pascal, la réintégration des amortissements augmente considérablement l'assiette imposable, ce qui double presque le montant des impôts dus.
Un impact très relatif pour les investisseurs longue durée
Bien que le projet de loi prévoie cette réforme, l'impact pourrait être limité pour de nombreux investisseurs. En effet, le régime actuel prévoit des abattements progressifs sur la plus-value, définis par l'article 150 VC du Code général des impôts. Ces abattements augmentent au fil des années de détention, aboutissant à une exonération complète après 22 ans pour l'impôt sur le revenu et 30 ans pour les prélèvements sociaux.
Ainsi, comme le souligne Baptiste Bochart, juriste chez Jedéclaremonmeublé.com : “Pour les investisseurs qui détiennent leur bien depuis de nombreuses années, l’impact de cette nouvelle règle serait minime, voire inexistant.”
De plus, en pratique, un grand nombre de biens LMNP ne sont pas revendus, mais finissent par revenir au patrimoine privé de leur propriétaire après plusieurs années.
Les cas de donation et succession
Les plus-values ne s’appliquent pas en cas de donation ou de succession, ce qui est fréquent dans le cadre de l’investissement en LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Dans ces cas, le bien est transmis au patrimoine privé sans déclencher d’imposition immédiate.
En cas de donation, le bien peut être transmis à un proche, souvent un enfant, sans que cela entraîne la taxation des plus-values immobilières, contrairement à une vente classique.
Les droits de succession s’appliquent cependant, calculés selon la valeur du bien, avec des abattements en fonction du lien de parenté. Les héritiers peuvent également décider de reprendre l’activité de location meublée pour maintenir les revenus locatifs.
Ces dispositifs permettent de conserver le bien dans le patrimoine familial, que ce soit pour une transmission aux héritiers ou pour en faire une résidence principale à la retraite, tout en bénéficiant d’une optimisation fiscale.
Gorodenkoff
LMNP 2025 : Incertitudes sur l’interdiction à la location des mauvais DPE
Dans son discours de politique générale du 1er octobre, Michel Barnier a évoqué la possibilité de modifier l’interdiction de mise en location des logements qualifiés de "Passoires thermiques". Malgré cette éventualité, le calendrier d’application reste inchangé pour le moment.
À ce jour, la seule certitude concerne la mise en œuvre des mesures issues de la loi climat et résilience d’août 2021, précisées par un décret du 18 août 2023 pour les locations meublées. Depuis deux ans, les loyers des logements classés « F » ou « G », considérés comme des passoires thermiques, sont gelés. À partir du 1er janvier 2025, les logements classés « G » ne pourront plus être mis en location, sauf s'ils sont rénovés pour améliorer leur performance énergétique. Les logements classés « F » et « E » suivront, avec des interdictions respectives en 2028 et 2034.
En février 2024, une simplification du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a été actée, permettant à environ 140 000 logements de ne plus être considérés comme des passoires thermiques, rendant ainsi leur mise en location possible. Michel Barnier a évoqué un potentiel ajustement du calendrier pour ces interdictions, mais aucun délai précis n’a encore été fixé. Ces annonces offrent aux propriétaires un certain répit dans le contexte actuel du marché immobilier, qui reste tendu.
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