L’écologie dans les constructions immobilières toulousaines

Temps de lecture estimé à environ 6 minutes.
Contrôles :
Avatar Gilles VIDOTTO Gilles Vidotto

le 01 juillet 2020

[ mis à jour le 28 octobre 2020 ]

SOMMAIRE

L’écologie est devenue un enjeu politique des plus importants qui tente de mettre en place toutes les mesures possibles permettant de lutter contre le réchauffement climatique et de préserver les espaces naturels. Pour cela, des villes françaises comme Toulouse optent pour la production d’énergie propre, la construction d’écoquartier et la création de labels écologiques incitant à de nouveaux modes de vie et à l’élaboration d’édifices respectueux de l’environnement.

Les écoquartiers de Toulouse dessinent la ville rose de demain

Au sein de l’agglomération toulousaine, l’on dénombre quatre écoquartiers, situés au sein de la ville rose et dans les communes périphériques. Ces écoconstructions ont pour principal objectif de dessiner les villes de demain en proposant des habitations respectueuses de l’environnement et qui incitent les habitants à l’utilisation de nouveaux modes de transports non polluants.

Les écoquartiers prennent généralement place en zone urbaine et doivent permettre de réconcilier urbanisme et ruralité.

L’agriculture urbaine à Toulouse

”L’agriculture urbaine est une forme émergente de pratiques agricoles effectuées en ville” - définition Wikipédia.

Les avantages de l’agriculture urbaine

L’agriculture urbaine est une manière de jardiner responsable, tout en diminuant les émissions de CO2 et les coûts de production.

”Les jardins potagers peuvent être jusqu’à 15 fois plus productifs que les exploitations des zones rurales. Une superficie d’un mètre carré peut fournir 20 kg de nourriture par an.” souligne la FAO (Food and Agriculture Organization [NDLR]).

Les fermes urbaines se multiplient de plus en plus en France et notamment dans la région toulousaine, au sein de l’écoquartier Vidailhan. À l’occasion des 48h de l’agriculture urbaine qui se sont déroulées en début d’année, l’écocité toulousaine a permis de sensibiliser les habitants à cette pratique écoresponsable. Toutefois, pour Christian Ortega, le président de l’association GreenMyCity, qui a oeuvré pour la réalisation de cette manifestation, il est nécessaire que les fermes urbaines se multiplient au sein du territoire toulousain :

”Nous souhaitons multiplier les oasis urbaines”, Christian Ortega, président de l’association GreenMyCity.

Les “oasis urbaines” permettent de fédérer les acteurs du végétal en milieu urbain en installant l’agriculture au sein des villes.

Une forêt verticale à Toulouse

Les forêts verticales ont le vent en poupe. Leur objectif ? Végétaliser les grands centres urbains. Stefano Boeri, architecte italien, a évoqué l’idée de créer des “forêts verticales”, pour la première fois en 2014. Ces dernières illustrent l’ajout de végétation au sein de grands buildings. Dès lors, Daniel Libeskind, l’architecte chargé de la construction de la tour d’Occitanie souhaite que le futur gratte-ciel toulousain se pare de verdure.

Toutefois, des problématiques d’ordre technique demeurent. Pour exemple, le poids de la terre pour faire pousser les arbres est une difficulté architecturale qu’il faut résoudre. Il est important de trouver les matériaux pouvant absorber une telle charge. Selon les informations relayées par La Dépêche du Midi, la volonté que Toulouse dispose d’une forêt verticale au sein de son prochain monument est loin d’être abandonnée. Effectivement, les défenseurs de l’environnement voient en ce projet un moyen de lutter contre les émissions de CO2 dans l’atmosphère et d’améliorer la qualité de l’air du centre-ville toulousain.

La possible création d’une forêt verticale associée à la Tour d’Occitanie représente, selon la mairie de Toulouse, un coût de 500 millions d’euros.

La centrale photovoltaïque du sud de Toulouse

Au sud de Toulouse, sur l’ancien site d’AZF, une centrale photovoltaïque verra le jour d’ici 2020. Lancé en avril 2017, ce projet prévoit de construire un édifice doté de 34.488 panneaux photovoltaïques. Prenant place sur une parcelle de 25 hectares, cette centrale permettra, à terme, de produire 21 GWh (Gigawattheure) par an, l’équivalent de la consommation en électricité de 3.000 habitants. À titre de comparaison, la ferme photovoltaïque située dans la zone verte de Pech David, affiche une production annuelle de seulement 0.33 GWh.

Une première partie de la centrale sera pleinement opérationnelle courant 2018. Elle permettra de produire 2.000 MWh par an, et permettre d’alimenter l’équivalent de 800 foyers en électricité.

Les parcs photovoltaïques se développent dans la région Occitanie. Le magazine Touléco nous apprend l’inauguration du premier parc solaire 100% citoyen situé dans le Gers. Financé par la coopérative Enercoop Midi-Pyrénées, “cet ouvrage devrait produire environ 300.000 kilowattheures par an soit la consommation de 250 personnes”, comme le souligne Loïc Blanc, coordinateur général de la coopérative. Enercoop Midi-Pyrénées, prévoit la construction de dix parcs photovoltaïques d’ici 2020, dont un prenant place au sud de Toulouse, dans la commune de Cintegabelle.

Les “accessoires” écologiques de l’agglomération toulousaine

Toulouse a installé, depuis le début des années 2010, des trottoirs écologiques. Situés sur la rue du Lieutenant-Colonel Pelissier, tout près de la place du Capitole, ils produisent entre 50 et 60 watts. Ils sont alimentés par les va-et-vient des piétons et ils permettent d’assurer le fonctionnement des réverbères.

Certaines villes de l’agglomération toulousaines optent, elles aussi, pour l’installation de panneaux photovoltaïque. C’est notamment le cas de Tournefeuille qui a choisi d’installer des panneaux sur l’une de ses écoles. Citoy’enR est à l’origine de cette initiative. 240 membres ont investi pour que 50m² de panneaux soient installés au sein de la commune. L’énergie produite par ces outils écologiques permettra de revendre tous les ans 2.500€ d’électricité. Les fonds seront réinvestis pour que d’autres projets puissent être mis en place par la coopérative. La ville de l’Union est elle aussi équipée de 200 m² de panneaux photovoltaïques installés sur le toit du gymnase communal.

Le label Territoire Bio Engagé

Le label Territoire Bio Engagé est une : “première démarche de labellisation bio des collectivités territoriales proposée en France”. Le label a été repris en 2014, par l’organisme INTERBIO Midi-Pyrénées. Ce label a pour principal objectif de récompenser et de mettre en valeur les collectivités qui sont parvenus à atteindre les préconisations définies par le Grenelle de l’Environnement. Dès lors, pour que les communes bénéficient de ce label elles doivent :

Labège est l’une des villes de l’agglomération toulousaine qui détient le label. Et pour cause, elle dispose de 23% de culture biologique au lieu des 6% requis et 22.6% d’approvisionnement au lieu des 20% demandés.

SOURCES
  • Enercoop Midi-Pyrénées inaugure son premier parc solaire - Touleco
  • Les premiers panneaux photovoltaïques citoyens sont prêts à produire de l’énergie propre - 20 Minutes
  • Toulouse : un trottoir produit de l’électricité - Le Monde, le blog
  • Qu’est-ce que l’agriculture urbaine - Futura Sciences
  • 35.000 panneaux photovoltaïques vont être installés sur la friche d’AZF - Actu.fr
  • Labège a un nouveau territoire bio engagé - Mairie de Labège
Avec IMMO9, faites le choix de la confiance en réalisant votre projet immobilier et bénéficiez des conseils d’une équipe entièrement mobilisée pour votre satisfaction.
Contactez-nous
Partager sur