*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Depuis le 1er janvier 2022, la nouvelle Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) impose aux promoteurs, un
cahier des charges faisant grimper de plusieurs niveaux le degré d’écoresponsabilité des bâtiments. Au-delà de la
nécessité de freiner le réchauffement climatique, l’investissement en immobilier durable est-il rentable ? Quels
sont les arguments commerciaux de ces programmes immobiliers neufs E+C-, biosourcés et bioclimatiques ?
Parce que l’investissement en immobilier durable est rentable
Selon NF Habitat, un logement durable certifié augmente de 9% en moyenne sa valeur immobilière. Sur l’ensemble du
territoire national, un logement DPE A affiche un prix de vente supérieur de 11% à un logement sur le même
emplacement mais présentant un DPE F.
Une réalité commerciale qui varie considérablement d’une ville à l’autre. Dans certaines villes, les différences sont
énormes. Ainsi à Brest, un logement qui présente une étiquette DPE A est vendu aujourd'hui 57% plus cher qu'un DPE
F. À Nîmes les prix grimpent de 55% ; à Limoges 49%. En Occitanie un appartement neuf à Toulouse (étiquette A ou B)
sera revendu 16% plus cher qu’un logement présentant une étiquette D.
La demande de biens éco-responsables, de faible consommation énergétique commençant à croitre sérieusement, le prix
d’un logement DPE A en 2022, est 17% supérieur au même type de bien vendu en 2020. Selon une étude Opinionway, 80%
des acheteurs s’informent sur le DPE d’un bien avant d’envisager une visite du logement et 87% d’entre eux déclarent
accorder une importance particulière aux DPE de leur futur logement.
Parce que l’investissement en immobilier durable ne générera pas de gros travaux
Depuis juillet 2021, le mode de calcul du DPE a changé et inclue désormais le calcul de l’émission de gaz à effet de
serre de l’alimentation en énergie des logements.
Un mode de calcul nouveau qui a fait chuter d’un niveau les étiquettes DPE de nombreux logements. 800 000 logements
français sont ainsi passés de l’étiquette E à l’étiquette F. Les logements présentant ce niveau de consommation ne
seront plus autorisés à la location d’ici 2028.
Les logements présentant un niveau de DPE G ne seront plus autorisés à la location dès l’année prochaine.
Les appartements et maisons affublés d’une étiquette de DPE E (soit 24% du parc immobilier ancien en France) seront
quant à eux interdits à la location en 2034.
Les travaux d’isolation d’une toiture coutent selon le site laprimeenergie.fr, entre 8000 et 12 000 € pour 100m². Une
isolation des murs par l’intérieur coute elle en moyenne 60€ du m².
La facture est élevée pour les investisseurs, propriétaires de passoires thermiques qui a eu un impact direct sur le
marché immobilier. +21% de mise en vente des logements DPE G en un an sur le territoire français. +74% à Rennes,
+70% à Nantes, +72% à Paris.
Le principal risque, lorsque l’on investit dans de l’immobilier durable, c’est que son interlocuteur fasse du «
greenwashing ». Sinon, les investissements dans ce type d’immobilier s’avèrent nécessairement moins risqués que
ceux réalisés dans de l’immobilier classique, sur lesquels les règlementations actuelles font peser une épée de
Damoclès. La loi climat et résilience, adoptée en juillet dernier, interdit ainsi progressivement à la location,
à partir de 2025, les passoires thermiques. Le risque sur ce type de constructions est donc bien supérieur que
sur des immeubles où les diagnostics sont très performants !
Loïs Moulas : directeur général de l’Observatoire de l’immobilier durable (OID) le Parisien septembre
2021.
Parce que dès 2023 la loi de défiscalisation Pinel+ sera réservée à l’immobilier durable
Le dispositif de défiscalisation en immobilier locatif neuf Pinel verra ses taux de réduction d’impôts abaissés
en 2023. Des taux qui seront à nouveaux réduits en 2024 pour totalement disparaitre à la fin de cette même
année.
Pour conserver jusqu’à 21% du prix du logement remboursé par l’état sous forme de réduction fiscale, les
investisseurs devront investir en loi Pinel plus. Traduction : acheter des logements DPE B en 2023, A en 2024
répondant à tous également aux jalons 2025 des indicateurs RE2020. Cette nouvelle loi favorisant le
développement de l’immobilier durable dans les zones tendues de France imposera également des critères de
confort ainsi qu’une surface minimale et un espace extérieur. La nouvelle orientation du dispositif Pinel
représente un tournant majeur en faveur de l’investissement en immobilier durable.
Avec IMMO9, faites le choix de la confiance en réalisant votre projet immobilier et bénéficiez des conseils d’une équipe entièrement mobilisée pour votre satisfaction.
Qu’est-ce que l’immobilier durable ou éco-responsable ?
Les objectifs des constructions durables, E+C- et biosourcés sont de :
Réduire les consommations en énergie des logements ET des chantiers
Minimiser l’impact environnemental des bâtiments
Répondre à l’objectif neutralité Carbonne collective 2050 en accord avec la loi de transition
énergétique.
Le bâtiment est l'un des secteurs clé pour lutter contre le réchauffement climatique. Il représente 43% des
consommations énergétiques nationales, soit 660 TWh, et près de 25% des émissions de CO2. Cela correspond à
une tonne d’équivalent pétrole consommée, à une demi-tonne de carbone et à près de 2 tonnes de CO2 émises
dans l’atmosphère par an et par habitant.
Ecologie.gouv.fr
Construire + haut et plus dense pour limiter l’artificialisation des sols
S’ajoute à ces dernières considérations, une nécessité jusqu’alors peu considérée d’un urgent coup d’arrêt à
l’artificialisation nette des sols. Engendré par l’étalement des métropoles et la construction en périphérie des
villes d’immenses zones commerciales et industrielles. L’Objectif zéro artificialisation nette promu par la loi
Climat et résilience semble avoir reçu un écho favorable parmi les élus locaux. À titre d’exemple, Jean-Luc
Moudenc envisage d’imposer aux promoteurs de l’immobilier neuf à Toulouse, des constructions plus hautes et plus
denses à l’image de l’écoquartier de la Cartoucherie qui regroupe :
3 100 logements,
1200m² d’espace culturel,
3000m² d’espace sportif,
78 000 m² de bureaux et activités,
1800 places de stationnement en silo,
15 000m² d’équipements publics,
7000m² de commerces sur 33 ha,
Les normes, certifications et labels de l’immobilier durable
Une pléiade de labels attestant de l’éco-responsabilité des logements rend l’identification des programmes
immobiliers neufs durables assez complexe. Rapide tour de piste des normes et labels les plus fréquents ou
récents de l’immobilier neuf :
La RT 2012 encadre aujourd’hui la très large majorité des programmes immobiliers neufs en France. Elle fait
apparaitre sur le marché les notions de besoins bioclimatiques du bâti (Bbiomax), de consommation d’énergie
primaire (Cepmax), de confort en été (Ticréf). Elle plafonne à 50kWep/m²/an pour tous les bâtiments neufs.
Depuis janvier 2013 elle concerne également les bâtiments publics.
La RE 2020 obligatoire pour tous les permis de construire déposés depuis le 1er janvier 2022, elle fait
apparaitre l’empreinte environnementale du bâtiment dans le calcul de l’éco-responsabilité de ce dernier. Elle
modifie 2 indicateurs de la RT 2012(Bbio et Cep). Elle impose 5 indicateurs de performance énergétique et 4
indicateurs de l’impact carbone des bâtiments. Les contraintes imposées par le plafond Icénergie_maxmoyen
rendent très difficile l’usage exclusif du chauffage au gaz et autres énergies fossiles dès 2025 pour les
logements collectifs.
Le label Écoquartier
Le développement des modes de transports alternatifs à la voiture, offre un accès facilité aux modes de
transports doux et transports publics ;
le recours aux énergies renouvelables et locales ;
l’utilisation de matériaux biosourcés et le recours à l’écoconstruction ;
la création de systèmes alternatifs d’assainissement et de gestion des eaux pluviales ;
le traitement éco-responsable des déchets : tri, recyclage, compostage, etc. ;
la préservation des espaces naturels et l’aménagement d’espaces verts ;
une politique de mixité et d’intégration sociale ;
une gouvernance participative
Le Label HQE est basé sur 14 critères d’évaluation impliquant la faible nuisance du chantier, une démarche
d’écoconstruction, une bonne gestion des énergies, déchets et de l’eau, un confort accru, une bonne prise en
compte de la qualité de l’air, de l’eau et des espaces. Ce label existant depuis 2004 peut octroyer en cas de
niveau élevé du respect des critères sus nommé : un label THQE (très haute qualité environnementale).
Le Label Bâtiment biosourcé certifie qu’une partie que tout ou partie d’un programme immobilier neuf comprend une
part non négligeable de matériaux obtenus à partir de matières naturelles (ou biomasse) : bois, miscanthus,
paille, laine de mouton, plumes, terre cuite…
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