*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Jean Castex était à Toulouse le 14 mars 2022 pour signer le protocole de financement de la LGV Bordeaux Toulouse dont
le chantier doit débuter en 2024. Toulouse à 3h de Paris et 1 heure de Bordeaux en 2032 ? Pierre Hurmic ne cautionne
pas ; Jean-Luc Moudenc s’indigne. Tour de piste des infos clé du GPSO avant le début des travaux...
LGV Toulouse-Bordeaux : résumé du projet
La Ligne à Grande Vitesse Toulouse-Paris, c’est 327 kilomètres de nouvelles ligne ferroviaire entre Toulouse et
Bordeaux et entre Bordeaux et Dax mais pas seulement. 15 km de raccordements au réseau existant seront créés au sud
de Bordeaux et dans le nord toulousain. Ce projet pharaonique est l’objet de débats publics depuis 2005. Déclaré
d’utilité publique en 2016, pointé du doigt par les écologistes, défendu par la municipalité toulousaine, espéré par
les entreprises et promoteurs de l’immobilier neuf à Toulouse, l’histoire du GPSO est un soap opéra dont les rebondissements font l’objet
de plus de 5000 recherches mensuelles sur Google.
LGV Bordeaux-Toulouse : Quelle utilité ?
Selon les estimations du site LGV2030.fr, la LGV Bordeaux-Toulouse permettra de transporter 5 millions de passagers
supplémentaires par an sur les lignes TGV et 3.2 millions de voyageurs dans les TER affrétés en parallèle du projet
central. La baisse de fréquentation des transports aériens qui en découlerait pourrait être de 20 %. Environ 7.7
millions de trajets en voiture devraient également être reportés vers le ferroviaire.
Pour information, un trajet Paris-Toulouse, émet 130 kg de CO2 par passager en avion, 40 kg en voiture et 4kg en TGV.
Concrètement la LGV Bordeaux-Toulouse pourrait permettre d’économiser 325 000 tonnes de CO2 par an.
La LGV-Bordeaux-Toulouse devrait mener à 16 le nombre de TGV journaliers dont ¼ de Ouigo (low cost) contre 7
aujourd’hui.
La désormais promise future LGV Bordeaux-Toulouse doit approcher Paris à 3h10 de Toulouse contre 4h15 actuellement.
Concrètement c’est le temps de parcours Toulouse Bordeaux qui sera divisé par 2 (et passe de 2h actuelles à 1h en
2032). Le gain de temps entre Paris et Bayonne sera de 3 20 minutes. Le trajet Marseille-Bordeaux gagnera 1h et le
Bordeaux Barcelone gagnera une heure également.
Nouvelle ligne, nouveau train : le TGV M
C’est le dernier né de chez Alstom. Sa première mise en service est prévue en milieu d’année 2024 sur les lignes
Paris et Marseille et Paris et Montpellier.
Celui qu’il conviendra d’appeler éco TGV est composé de 97% de matériaux recyclables. Il présente un cout de
production de 20% inférieur à ses ainés. Il doit consommer 20% d'énergie en moins et diminuer la production
d’émissions de CO2 de 32 % par passager en moins que les TGV actuels. Le coût de maintenance quant à lui devrait
baisser de 30%. La raison ? Le M est capable de s’autodiagnostiquer en temps réel.
Présenté en 2021 et produit par les usines françaises d’Alstom, ce TGV du futur se nomme « M » pour modularité. Il
doit transporter 20 % de passagers supplémentaires et pourra accueillir 740 voyageurs par rame.
LGV Bordeaux-Toulouse : Le roman fleuve du financement
Le coût global du chantier de la Ligne à Grande Vitesse Toulouse-Bordeaux est estimé à 14,3 milliards d’euros. Son
financement doit être assuré à :
40 % par l’État ;
40 % par des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine ;
20 % par l’Union Européenne.
Si l’ensemble des collectivités locales de la région Occitanie ont rapidement réuni les 2,2 milliards d’euros qui
leur incombaient, les collectivités de la région Nouvelle-Aquitaine ont en revanche peiné à se mettre au diapason et
à collecter les 1,7 milliard d’euros nécessaires.
En décembre 2021 à Bayonne, les élus de la communauté d’agglomération du Pays basque votait à une écrasante majorité
contre la création d’une LGV et refusait donc, de fait, les près de 46 millions d’euros qui lui revenaient de payer.
Le 16 février, 2 mois après ce refus, la communauté a validé 12,8 millions d’euros de participation au projet.
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En février 2022, la région Nouvelle Aquitaine accroit sa contribution de 225,6 millions d’euros pour compenser les
refus des agglomérations du Pays basque et des élus départementaux du Lot-et-Garonne et de la Gironde, mais
également la participation moindre du département des Pyrénées-Atlantiques et de l’agglomération de Dax.
Le 2 mars 2022, les ordonnances de la société de financement GPSO Grand Projet du Sud-Ouest, sont signées au conseil
des ministres. Cette société de financement exclusivement dédiée au projet prévoit la création d’une TSE : Taxe
Spéciale d’Équipement. Seront concernés dès 2023, tous les contribuables propriétaires de résidences principales ou
secondaires situés à moins d’une heure de route d’une gare desservie par la LGV Bordeaux Toulouse. Selon La Dépêche
cette taxe correspondrait à 0.4% de la taxe foncière.
Le plan de financement comme l’ensemble du projet de la LGV Bordeaux-Toulouse est très critiqué par les élus
écologistes qui se joignent à une dizaine d'associations de défense de l’environnement opposées au projet.
LGV Bordeaux Toulouse : La Battle Moudenc/Hurmic
Pierre Hurmic dénonce un projet “du monde d’hier”
Lelefa, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons
« La LGV est un sujet emblématique du monde d’hier. Vous vous rendez compte que ce projet va artificialiser 4.800
hectares d’espaces naturels, de forêts, de terres viticoles. Les gens ne vont pas laisser faire. C’est un projet
qui est très daté, conçu à une époque où personne ne parlait d’environnement, et toutes les LGV nécessaires ont
été faites. Même la Cour des comptes dit que c’est un modèle « porté au-delà de sa pertinence... Et même quand
ils (les Toulousains ndlr) auront une LGV à 3h30 vers Paris, ils continueront à faire l’aller-retour à Paris en
avion, ce n’est pas une alternative" ».
Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, 20 minutes, février 2022
Le maire Europe Écologie Les Verts site une étude menée il y a deux ans par l’ART (Autorité de Régulation des
Transports). Les ouvriers et employés des entreprises voyagent 12 x moins que les cadres sur les lignes de TGV.
L’élu bordelais de rajouter que ce projet cantonne les lignes à grande vitesse au seul usage des élites.
La LGV Bordeaux – Toulouse sera en effet construite ex nihilo. Un chantier qui prévoit la destruction d’un peu moins
de 2 900ha de foret ou zone humide. La Ligne à Grande Vitesse prévoit en outre l’artificialisation nette de 4 830
hectares de zones agricoles, viticoles mais également de zones naturelles située entre autres sur des zones de
protection spéciales et zones spéciales de conservation Natura 2000.
Jean-Luc Moudenc : "Quel mépris pour les Toulousains"
Les déclarations du maire Europe Écologie Les Verts de Bordeaux sont qualifiées de “scandaleuses” par le maire de
Toulouse, qui dénonce "une attitude révélatrice de l’égoïsme des bobo écolos".
"Il est facile d’adopter une telle position quand on profite soi-même du confort de pouvoir se rendre à Paris en
2 heures. Quel mépris pour les Toulousains que de leur refuser de pouvoir rejoindre l’Île de France en 3 heures,
en train, le moyen de transport qui émet, de loin, le moins de gaz à effet de serre ! Heureusement que nos
collègues de la Région Nouvelle Aquitaine, de la communauté des communes Maremne Adour Côte Sud (Macs), qui
comprend les stations balnéaires de Capbreton et d’Hossegor ou de Bordeaux Métropole, ont une vision plus
collective de l’aménagement du territoire et écologiquement plus responsable que celle du maire de Bordeaux".
Jean Luc Moudenc, maire de Toulouse, La Dépêche, février 2022
EN DIRECT | Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest : le Premier ministre @JeanCastex s’exprime depuis la préfecture de la Haute-Garonne. https://t.co/y8Yg4U0KSN
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