Un village d’entreprises de 25.000 m² autour du nouveau Parc des Expositions de Toulouse
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Le nouveau Parc des Expositions de Toulouse est toujours en phase de construction. Toutefois, son environnement se précise de plus en plus. Après l’annonce de la construction d’un ensemble touristique et hôtelier, c’est un village d’entreprises de 25.000 m² qui doit sortir de terre. La livraison est prévue pour 2020, en même temps que la fin des travaux du Pex (Parc des Expositions [NDLR]).
Cela faisait plusieurs mois que Toulouse Métropole avait lancé un appel à projet pour connaître le devenir des alentours du Pex. Le 13 septembre 2018, la métropole a tranché et a opté pour le développement économique du site et de toute l’agglomération en choisissant d’installer de nouvelles infrastructures de bureaux.
Le Pex et le nouveau village économique
Toulouse Métropole a opté pour la création d’un véritable village d’entreprise de 25.000 m². Toutefois, le permis de construire ne sera déposé qu’à partir du mois de décembre 2018 pour un démarrage des travaux prévus d’ici l’été 2019.
La nouvelle zone économique du Pex s’organise de la manière suivante :
- 10.560 m² d’activités diverses,
- 12.060 m² d’espaces réservés aux bureaux,
- 1.330 m² dédiés à la restauration,
- 980 m² consacrés aux activités sportives.
Installé entre les villes de Beauzelle et d’Aussonne, le Parc des Expositions contribue au bon développement économique de l’ouest de Toulouse. Depuis quelques mois, un projet de construction d’hôtel a été acté. Ce dernier se compose de 295 chambres, des restaurants s'implantent tout autour de celui-ci, ainsi qu’un petit centre commercial.
Contrairement à l’actuel Parc des Expositions, c’est un véritable quartier qui s’apprête à sortir de terre. Un ensemble dans lequel, l’on pourra aller travailler ainsi que se divertir. Pour l’heure, aucune information concernant le nom et les secteurs d’activités des entreprises a été communiquée.
Pourquoi bâtir un nouveau Parc des Expositions ?
C’est en 2016, que Toulouse Métropole a annoncé la construction d’un nouveau Parc des Expositions. Une construction nécessitant un investissement à hauteur de 311 millions d’euros. Considéré comme vieillissant et limité dans sa capacité d’accueil, Toulouse Métropole avait besoin de bâtir un nouvel ensemble dans lequel des représentations ou des salons peuvent y être organisées. Par ailleurs, le site du Ramiers, où est actuellement le Parc des Expositions de Toulouse, est en pleine phase de transformation urbaine.
Des travaux sont opérés depuis 2016 pour créer un véritable “théâtre de verdure” sur l’Île du Ramiers. Le squelette de l’ancienne boîte de nuit Studio One a disparu du paysage urbain. Il a été remplacé par des infrastructures de loisirs, des sentiers piétons et des pistes cyclables. Une importante opération de végétalisation a été faite. Aux yeux de la municipalité toulousaine, il était nécessaire de rendre cet espace plus attractif pour les Toulousains.
De plus, la situation géographique de l’actuel Parc des Expositions de Toulouse est un frein à sa rénovation. L’Île du Ramiers est une zone inondable qui est originellement dédiée à l’installation d’espaces naturels pour les Toulousains.
Pourquoi installer le Pex dans l’ouest de Toulouse ?
Les villes de Beauzelle et d’Aussonne ont été choisies pour accueillir le nouveau Parc des Expositions de Toulouse. Jouissant du fort développement des campus d’Airbus et des nombreuses entreprises sous-traitantes du leader européen de l’aéronautique, les terres de l’ouest Toulousain sont prometteuses. C’est en cela que la métropole de Toulouse y a élu domicile pour son nouveau centre d’expositions.
L'hyper-accessibilité des villes d’Aussonne et de Beauzelle est un plus. En outre, une jonction de rocade (la voie lactée) facilite l’accès aux usines d’Airbus ainsi qu’au prochain Pex. Par ailleurs, la ville de Toulouse a émis l’idée d’effectuer un agrandissement de la ligne T1 du tramway. Celle-ci poursuivrait sa route au-delà du site Aéroconstellation et permettrait de rejoindre ce nouveau pôle d’emplois. Toutefois, il s’agit d’une simple supposition, puisque pour l’heure aucune étude n’a été lancée concernant le prolongement du réseau de transport.
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