De nouveaux campus sortent de terre en centre-ville

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le 01 juillet 2020

[ mis à jour le 01 mars 2021 ]

SOMMAIRE

Les écoles toulousaines semblent s’être donné le mot. Cet automne, on apprend le déploiement de deux nouveaux campus en plein Toulouse : celui de l’ICAM, avenue de Grande-Bretagne, et celui de la TBS, dont le lieu reste encore à définir, mais qui devra se situer « à deux stations de métro maximum de Jean Jaurès ».

Ces nouvelles constructions s’appuient sur des techniques de conception à la pointe de l’écologie et de l’optimisation énergétique, et sur une intégration naturelle dans le paysage urbain.
Elles se voudront aussi toutes deux des espaces mixtes, ouverts aux habitants, aux entreprises et aux chercheurs, lieux d’expérimentation et d’innovation. Dotés des dernières technologies numériques et de vastes Fab Labs propices à toutes les explorations, ces campus derniers cri promettent de contribuer tant à la dynamique étudiante et scientifique de la ville qu’à sa vitalité sociale et économique.

En parallèle, le projet de « campus du numérique » , place de l’Europe se précise malgré les tensions.

L’ICAM étend son campus sur 11 000 m² à la Cartoucherie

Jeudi 8 novembre 2018, l’école d’ingénieurs ICAM ( l’Institut catholique d’arts et métiers ) fêtait son 25e anniversaire. Elle a profité de l’évènement pour dévoiler ses nouveaux projets de développement, pour le moins ambitieux.

D’après les éléments communiqués, ce ne sont pas moins de 11 000 m2 qui vont sortir de terre en plein Toulouse, en prolongement de l’école, avenue de Grande-Bretagne, à proximité immédiate du nouveau quartier de la Cartoucherie.

L’école, qui diplôme chaque année environ 170 ingénieurs sur son site de Toulouse, monte là un projet d’extension à 22 millions d’euros. Un bâtiment d’enseignement et une résidence de 300 lits accueilleront étudiants et professeurs, et ce dès le premier semestre 2020.

« La vie en résidence fait partie de notre pédagogie »

Baptisé « La Maille », le programme immobilier de l’ICAM comprend une résidence de 8 000 m², qui sera réalisée par l’opérateur public Toulouse Métropole Habitat. Il s’agira d’un immeuble de sept étages, conçu par l’agence d’architecture Diana.

«La vie en résidence fait intégralement partie de notre pédagogie. Organisée en appartements partagés, la résidence est un lieu de vie convivial au sein duquel les jeunes développent le sens des responsabilités, et celui d’évoluer collectivement dans un but commun ».
Jean-Denis Falise, directeur de l’ICAM

La résidence, qui vient d’être mise en construction, doit être livrée au premier semestre 2020. Elle comptera 76 logements : 28 studios, 8 T5 et 40 T7 proposés en colocation étudiante, et des espaces partagés en rez-de-chaussée.

« Jusqu’à présent, les élèves étaient logés dans une résidence nous appartenant, située près du Zénith. Désormais, ils pourront étudier et vivre sur place dans cette résidence organisée en appartements partagés. »
Jean-Denis Falise, directeur de l’ICAM

Shutterstock

Une extension du laboratoire de recherche sera également construite

La seconde extension prévue, qui se développera sur une surface de 2 800 m², comprendra des espaces dédiés à la recherche et aux services aux entreprises, un FabLab de 250 m², et des espaces de coworking.

« Nous leur mettons à disposition des machines comme des imprimantes 3D, une découpe laser ou encore un scanner 3D. L’un des objectifs : transformer son idée en prototype fonctionnel. Nous expérimentons ce lieu avec nos étudiants mais affichons clairement la volonté d’ouvrir celui qui sera opérationnel en 2020 à l’extérieur : entrepreneurs, lycéens, bricoleurs… Jean-Denis Falise, directeur de l’ICAM

Ce second bâtiment nécessite un investissement de 6 millions d’euros porté par la fondation Féron-Vrau qui soutient l’école.

Toulouse Métropole Habitat relance sa production

C’est Toulouse Métropole Habitat qui s’est vue confier la réalisation de ce projet. L’opérateur public investit 16 millions d’euros dans l’opération, et en restera le propriétaire bailleur, tandis que les logements seront loués aux étudiants par les services de l’école.

En s’investissant dans ce projet, Toulouse Métropole Habitat met en construction sa seconde résidence dédiée à un public étudiant.

« Pour Toulouse Métropole Habitat, cette résidence universitaire s'inscrit dans une démarche de diversification, car nous construisons habituellement des logements familiaux alors que là, nous faisons du logement thématique. Ce sera notre deuxième résidence étudiante, la première est en train d'être construite pour le Crous à la ZAC de la Cartoucherie.
Depuis que nous sommes devenus office métropolitain en 2017, nous avons fortement relancé notre production avec 800 logements par an. Nous gérons désormais 17.500 logements sur quarante communes. »
Luc Laventure, le directeur général de Toulouse Métropole Habitat

Le bailleur social gère un patrimoine immobilier de 17 500 logements, soit 30% du parc social de l'agglomération toulousaine.

Une construction écologique

La résidence sera dotée d’une isolation des murs par l’extérieur, et de 115 m² de panneaux photovoltaïques qui produiront 20.000 kW, visant à se conformer au label RT 2012 +10 %. Cette conception écologique du bâtiment doit lui permettre de « produire en autoconsommation l'électricité nécessaire au fonctionnement des parties communes de la résidence », précise Toulouse Métropole Habitat.

Un « Campus du numérique » place de l’Europe d’ici 2020

Un gros projet immobilier doit voir le jour à l’horizon 2020 sur la plus grande place publique de Toulouse.

Après deux années de discussions avec les riverains et entre les élus, ce projet a été acté jeudi 12 octobre 2017 en séance de conseil municipal. Toulouse a voté. Le déclassement anticipé et la cession de trois emprises foncières de la place de l’Europe, dans le quartier Compans-Caffarelli, permettra au « Campus du numérique » de s’y développer.

Ce sont quatre bâtiments qui vont être construits sur la place, en même temps que se verra réhabiliter l’ancienne caserne qui abrite aujourd’hui des services de la mairie. Les travaux doivent débuter au premier semestre 2019.

Les constructions ne dépasseront pas quatre étages, à la demande des riverains qui s’étaient opposés au précédent projet, prévoyant la construction de deux immeubles de six et sept étages. L’espace central de la place de l’Europe devrait rester accessible au public, d’après les premières annonces.

Les bâtiments encadreront la place : du côté du Jardin des plantes de Compans, c’est l’école Ynov qui s’installera dans deux nouveaux bâtiments, alors que la résidence hôtelière mixte qui doit s’implanter là intègrera deux bâtiments construits face à l’ex-caserne, ainsi que l’un de ses bâtiments, situé le long de la rue Sébastopol.

Ce projet, baptisé à sa création « Campus du numérique », va investir la place de l’Europe en en diminuant l’espace public quasiment de moitié. Actuellement étendue sur 20 770 m², la place va se voir grignoter par les nouvelles réalisations, qui ne laisseront « que » 12 000 m² d’espace ouvert au grand public, soit la surface de la place du Capitole.

Deux nouveaux bâtiments pour l’école Ynov

« Aujourd’hui, nous accueillons 267 étudiants aux Minimes et nous projetons d’en accueillir un millier dans nos nouveaux locaux dès 2020 avant de monter à 1 200 », avait indiqué le groupe Ynov à Actu Toulouse.

Ses deux nouveaux bâtiments se composeront, pour l’un, « de locaux d’enseignement dédiés aux nouvelles technologies » et, pour l’autre, d’« un espace de co-working ».

Une résidence hôtelière

Le futur grand hôtel de la place pourrait ouvrir ses portes en 2021, d’après le calendrier du promoteur Icade en charge de réaliser le chantier.

Cette résidence développera un nouveau concept de modes habités, mixant des populations hôtelière et étudiante au sein d’un même ensemble immobilier, et profitant ainsi des économies énergétiques substantielles (ainsi que du double profit) que permet la mixité des usages : logements étudiants l’année, les appartements seront ensuite proposés aux touristes pendant l’été.

La résidence hôtelière, nommée « Student Hôtel », intègrera en partie l’ancienne caserne militaire, qui sera conservée, réhabilitée et surélevée d’un étage, et dressée en vis-à-vis des deux nouveaux bâtiments, qui accueilleront le reste de la résidence.

Icade détaille le projet :

Il comprendra des chambres d’hôtel et des studios destinés aux étudiants, aux jeunes actifs, aux voyageurs internationaux et aux entrepreneurs. Le vaste rez-de-chaussée a été conçu comme un lieu de vie ouvert au public et notamment aux habitants du quartier. Il offrira un large éventail de services de grand standing tels que des espaces d’étude et de jeu, des salles de réunion, un restaurant-bar et une salle de sport. (…) Les parties communes comprendront un café/bar, un snack-bar proposant des plats à emporter, un working café et une salle de sport. »
Les chambres auront un design rétro-chic, alliant des éléments historiques à un aménagement et un ameublement modernes. L’établissement disposera d’un toit-terrasse avec piscine destiné à créer de l’animation pour les clients et pour les résidents. »
Icade, promoteur en charge du projet Student Hotel

Malgré les controverses, le projet aboutira

La cession des terrains de Compans, actée pour 11 millions d’euros, ainsi que la délivrance du permis de construire, n’ont pas fait l’unanimité en conseil municipal. Et en effet, écologistes, socialistes et riverains, se sont opposés au projet pendant un peu plus d’un an et demi.

« Nous avons des doutes sur ce qui se passe là. Pour nous, il y a là un tour de passe-passe à la fois sur le mode opératoire de la concertation avec les riverains mais aussi en ce qui concerne ce que l’on peut considérer comme une privatisation de l’espace public », a dénoncé l’élu écologiste Régis Godec.

Néanmoins, mardi 15 mai 2018, l’élue de quartier a réaffirmé que le projet « concerté avec les habitants » et amendé à plusieurs reprises depuis 2016 dans le cadre de cette concertation, aboutira.

La TBS veut déménager pour élargir son campus en centre-ville

La Toulouse Business School (TBS), aujourd'hui installée boulevard Lascrosse et place Alfonse Jourdain, dans le quartier Compans Caffarelli, prévoit d'investir 100 millions d'euros dans un tout nouveau campus en centre-ville d'ici 2024.

« Ça bouge à TBS et nous nous tournons vers l'avenir », annonce Philippe Robardey, le Président de l'école, également Président de la CCI de Toulouse, instance propriétaire de l'établissement.

Le but ? Regrouper les 3 000 étudiants de la TBS sur un site unique, en ramenant à Toulouse la formation Bachelor actuellement implantée sur le site excentré d'Entiore à Quint Fonsegrives.

L’école s’est engagée depuis plusieurs années dans un plan de développement, le plan « Horizon 2020 ».

« Il faut passer d'une école "basée à Toulouse et tournée vers l'international" à une école "internationale basée à Toulouse" »

En 2014, l’école comptait 82 professeurs permanents, pour 105 aujourd’hui. L’objectif fixé dans le plan de développement étant de 110 enseignants-chercheurs en 2020, le recrutement de 5 professeurs l’an prochain devrait permettre de l’atteindre sans grande difficulté. Aussi, 50% d'entre eux étant étrangers, l'objectif de 40% porté par le plan se trouve d’ores et déjà rempli.

Côté étudiants, pour un effectif de 4 300 en 2014, la TBS en compte 5 650 aujourd'hui, soit une centaine de plus que les prévisions. 23% d’entre eux sont étrangers, pour un objectif de 25% en 2020. Cette augmentation du nombre d’élèves a eu un impact sur le chiffre d'affaires : il est passé de 46 à 52 millions d'euros entre 2014 et 2018, pour 55 espérés en 2020.

La mission que s’est fixée François Bonvalet à sa nomination au poste de directeur général de l'école en 2014 était d'internationaliser la TBS. Il avait alors expliqué au journal La Tribune Toulouse : « Il faut passer d'une école "basée à Toulouse et tournée vers l'international" à une école "internationale basée à Toulouse". »

Ce premier bilan, des plus positifs, laisse présager avec un optimisme justifié de la poursuite du développement de l’école.

De nouveaux pôles d’activité stratégiques

Pour poursuivre l'accroissement de son activité, l’école veut asseoir ses excellents taux d’insertion ( 96% à six mois post-formation) en lançant deux clusters en interne.

Ils porteront sur les nouvelles mobilités des biens et des personnes envisagées sous l’angle spécifique de l'aéronautique et du spatial pour le premier, et pour le second, sur la mobilité des données, et la transformation technologique majeure que constitue leur collecte massive et leur traitement au travers de l'intelligence artificielle et du Big Data.

À peine lancée, de nombreuses entreprises et partenaires académiques internationaux se sont déjà associés à la démarche. Ces deux pôles d'activité stratégiques mêleront enseignement, recherche, conseil aux entreprises, études de cas et production de contributions scientifiques notamment.

Trois lieux sont encore à l’étude

C’est donc en bonne partie pour soutenir son développement que l’école projette de déménager. Par là, elle s’offre de clarifier son image en France comme à l’International, en solidifiant son implantation par une concentration de ses étudiants, et en la recentralisant.

Trois sites sont à l'étude pour ce projet, tous au centre-ville de Toulouse. Mais Philippe Robardey, Président de l’école et de la CCI propriétaire, préfère les tenir confidentiels : « nous sommes en concurrence avec d'autres acquéreurs », explique-t-il. Le choix définitif du site est attendu au printemps 2019 pour un déménagement à la rentrée 2023.

« Trois lieux sont actuellement à l’étude. Dans les trois options, le campus sera situé à deux stations de métro maximum de Jean Jaurès. Nous ferons connaître notre décision en mars 2019. »
François Bonvalet , Directeur de TBS

Interrogé sur le sujet par Actu Toulouse le 27 octobre 2018, François Bonvalet s’est expliqué sur l’absence de positionnement de l’école dans le projet de « campus du numérique » qui accueillera l’Ynov : «À l’époque, nous n’avions pas été mis dans la boucle lors des tractations. Nous étions aussi sur d’autres projets. Quoi qu’il en soit, cet emplacement présentait l’inconvénient de ne pas pouvoir nous regrouper dans un seul bâtiment. Les locaux de TBS sont trop éparpillés. Je rappelle que nous sommes aussi présents à Quint-Fonsegrives ».

Le projet de campus TBS au cœur de Compans

Pourtant, il se pourrait que le nouveau campus de l’école s’implante à seulement quelques pas de ce « campus du numérique » de la place de l’Europe, de l’autre côté du Jardin des Plantes de Compans-Caffarelli, à côté du Palais des Sports, derrière le Centre de congrès Pierre Baudis.

C’est en tous cas ce que laisse présager le projet immobilier déposé par l’établissement et retenu la semaine dernière par la Métropole.

Le campus TBS sélectionné pour l’appel à projet de la Métropole

Mardi 13 novembre 2018, Toulouse Métropole a dévoilé sa première sélection issue du grand appel à projets « Dessine-moi Toulouse », un concours qui vise à faire émerger des projets urbains innovants, en partenariat public-privé, sur 20 sites du territoire métropolitain.

Les sites inscrits dans cette démarche de reconversion sont multiples. On y trouve l’aménagement des châteaux de Paléficat ou de la Reynerie, mais aussi la reconversion de l'ancien hangar OMS sur le parc de l'oncopole. « Dessine-Moi Toulousese veut un accélérateur innovant de la transformation de la métropole », lit-on sur le site dédié à l’opération. « Il permettra de valoriser des lieux historiques – tels que la crypte Saint-Aubin ou les Halles Amouroux – ou des espaces à (ré)aménager… »

Le site «cœur de Compans Caffarelli» se destine, lui, à voir réhabiliter ou transformer le gymnase à côté du Palais des Sports, afin d'améliorer le cadre de vie de l'arrière du centre de congrès Pierre Baudis.

114 candidatures ont été déposées pour seulement 53 projets retenus. Une nouvelle sélection aura lieu à l’occasion du Mipim, le salon du Marché international des professionnels de l'immobilier, à Cannes, en mars 2019.

Un projet multiforme

La proposition de la TBS a été imaginée par le cabinet toulousain Kardham Cardete Huet Architecture.

Elle envisage un bâtiment tout en courbes, s’élevant sur des hauteurs évolutives pour s'intégrer au mieux dans le quartier, sur une surface totale de 33 000 m2 (contre 25 000 actuellement).
« C'est un campus qui sera réellement et concrètement ouvert sur le quartier. Nous ouvrirons nos installations aux riverains », précise Philippe Robardey.

Et en effet, le projet prévoit d’ouvrir plusieurs espaces aux habitants, et non aux seuls étudiants de la TBS. Parmi ces nouveaux lieux, les Toulousains trouveront

Le nouveau campus sera conçu pour se conformer à des objectifs de « basse consommation ». Par ailleurs, il intègrera aussi :

La TBS prévoit d'investir un total de 100 millions d'euros dans ce projet pour devenir propriétaire des futurs lieux ( 27 millions seront le fruit d'une augmentation de capital, votée par la CCI de Toulouse, le reste provenant de prêts bancaires).

« C'est important de donner une image avec un vaisseau-amiral à l'école, une signature avec un symbole fort pour le site principal.
C'est aussi une volonté de mettre notre école aux standards de ce que peuvent trouver les étudiants dans d'autres établissements : des services autour des élèves, des espaces de travail partagés, des investissements technologiques, ou encore des infrastructures sportives »
François Bonvalet, Directeur Général de la TBS

Sur ce site, TBS affronte quatre concurrents promoteurs qui proposent surtout des logements, à l'exception du projet « Arena », qui mixe habitations et équipements sportifs. Si ce campus protéiforme se concrétise, il pourrait donner au lieu la seconde vie qu’il mérite, et à l’établissement l’ampleur à laquelle il se destine.

[ En Résumé ]

Cet automne, on apprend le déploiement de deux nouveaux campus en plein Toulouse : celui de l’ICAM, avenue de Grande-Bretagne, et celui de la TBS, dont le lieu reste encore à confirmer, mais qui devra se situer « à deux stations de métro maximum de Jean Jaurès ». L'école de commerce a pourtant dévoilé l'un des projets possibles à l'occasion de sa participation au concours "Dessine-moi Toulouse" organisé par la Métropole. Il s'agirait de se déménager de quelques pas, en venant construire de nouveaux locaux plus grands et tout en courbes autour du gymnase de l'arrière du centre des congrès Pierre Baudis, à Compans. Alors qu'en parallèle, le projet de « campus du numérique » place de l’Europe se précise malgré les tensions, on peut imaginer que le quartier devienne, dans les prochaines années, la nouvelle place forte de l'enseignement supérieur toulousain, résolument décidé à conquérir le centre-ville.

Sources :

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