Voici le Toulouse de 2050
SOMMAIRE
En 2050, cela fera déjà plus de 25 ans que Paris aura accueilli les Jeux olympiques, Toulouse aura changé de visage et on circulera peut-être avec des voitures volantes, comme on l’espérait à l’orée des années 2000. En tout cas, ce dont on est sûr, c’est que le vert aura regagné du terrain dans le centre-ville et que les ingénieurs continueront de migrer au sein de l’agglomération toulousaine.
Toulouse… la ville verte ?
Joan Busquets, l’urbaniste catalan, chapeaute tous les grands projets d’urbanisme à Toulouse, et on pourrait même supposer que sa couleur favorite soit le vert. Et pour cause, dans tous ses projets, une place importante est accordée à la végétation. Que ce soit, autour de la basilique Saint-Sernin, sur les futures ramblas des allées Jean-Jaurès ou encore sur l’actuelle Île du Ramier, la verdure signe un retour en force à Toulouse.
L’île du Ramier est également vouée à muter en profondeur. La mairie de Toulouse souhaite en faire un “Central Park” à la Toulousaine. Pour cela, le Parc des expositions déménagera sur la commune de Beauzelle pour laisser place à un immense théâtre de verdure et à une cité dédiée aux sports extrêmes.
Dès lors, Toulouse, ou cette immense étendue de briques roses, comme l’avait photographiée l’astronaute Thomas Pesquet depuis l’espace, sera agrémentée de quelques touches de verdures.
#Toulouse, dont les rues retracent tous mes souvenirs d’étudiant... Aéronautique et espace, mais aussi rugby et musique! pic.twitter.com/oaC7E6NuUl
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 4 mars 2017
Toulouse aura conquis les cieux
Et si la verdure atteignait les nuages ? En 2050, ce souhait pourrait bien être exaucé. Non pas grâce à Jack et son haricot magique, mais du fait de l’édification de la Tour d’Occitanie. En effet, le premier gratte-ciel toulousain aura d’ores-et-déjà pointé le bout de son nez. Haut de 150 mètres, il sera le bâtiment incontournable de la ville rose et fera partie du paysage urbain depuis, plus de 20 ans déjà. Il donnera de l’altitude aux arbres et aux multiples jardins suspendus au fil de ses 40 étages.
La Tour d’Occitanie n’aura rien à voir avec la Défense à Paris ou avec Lyon Part-Dieu, si l’on en croit le directeur d’Europolia, société en charge de l’aménagement du futur quartier d’affaires autour de la gare Matabiau :
”On ne fait plus ce genre de quartier d’affaires, il y aura des logements, des commerces. C’est pour cela qu’on parle toujours d’une extension du centre-ville vers ce quartier-là”, Alain Gartès, directeur général d’Europolia.
Les transports en commun de 2050 seront-ils innovants ?
La troisième ligne de métro est attendue de pied ferme à Toulouse. Elle qui permettra de rejoindre tous les pôles d’emplois de l’agglomération toulousaine, en rejoignant Colomiers à Labège, en passant par Blagnac et le centre-ville toulousain. De plus, d’ici 2050, les utilisateurs du métro toulousain pourront facilement naviguer sur internet via leur smartphone grâce à la 4G, sans doute même grâce à la 5G. Par ailleurs, la LGV, actuellement en service à Bordeaux, sera certainement en place à Toulouse et permettra de rejoindre Paris en un peu moins de trois heures.
Taxi-volants et capsules supersoniques
En 2050, nous pourrons nous déplacer grâce à des taxi-volants écologiques. Airbus, le leader de l’aéronautique dont les usines d’assemblages sont installées dans l’ouest de Toulouse, est en effet en train d’étudier un tel projet. Le premier vol commercial d’un taxi-volant dans le ciel toulousain est prévu pour 2018. Appelé CityAirbus, ce mode de transport sera une solution alternative à l’usage de la voiture.
Des capsules supersoniques seront en cours de conception au cours de la seconde moitié du 21ème siècle. La société Hyperloop TT aura investi l’ancienne base aérienne de Francazal pour y développer son projet de trains ultra-rapides. Pour exemple, ce mode de transport permettra de rejoindre Montpellier, la seconde ville d’Occitanie, en seulement 20 minutes, grâce à ses capsules qui pourraient alors atteindre une vitesse maximale de 1.200 km/h. Avec l’arrivée des usines d’Hyperloop TT, les villes du sud-ouest de Toulouse, telles que Cugnaux, Roques ou encore Portet-sur-Garonne, connaîtront un regain d’activités économiques. En effet, Francazal sera transformé en un immense centre de recherche et de développement consacré à l’innovation, à la robotique et à la création de drones et de véhicules autonomes.
Qu’en sera-t-il du marché de l’immobilier à Toulouse en 2050 ?
Certes, nous pourrons vivre au sein du premier gratte-ciel toulousain et s’endormir en surplombant toute la ville rose, mais qu’en est-il vraiment du marché de l’immobilier à Toulouse à l’horizon 2050 ? Actuellement, l’on peut constater une volonté d’ériger des constructions “propres” et peu consommatrices en énergies. D’ici 2050, le premier immeuble en bois toulousain aura vu le jour : le Cartoucherie Wood’art. Par ailleurs, on peut également supposer que de nouvelles réglementations thermiques auront été décidées par les gouvernements français successifs. Dans ce cadre, les programmes immobiliers neufs seront des constructions parfaitement respectueuses de l’environnement et très peu energivores.
Les résidences sénior, avenir de l’immobilier neuf ?
Au mois de juillet 2017, La Tribune publiait un article intitulé : “L’Occitanie comptera un million de seniors de plus d’ici 2050”, qui met en avant les données publiées par l’Insee. Si l’on en croit cet article, la tranche d’âge de 65 ans et plus, représentera 29% de la population totale de l’Occitanie en 2050, contre 23% en 2020. Une augmentation significative de la part des seniors de 6%. Une demande de structures spécifiques se fera alors sentir, telles que les résidences seniors et de services.
Actuellement, on commence à remarquer la création de résidences connectées. Des programmes immobiliers 2.0, où l’on peut “contrôler” son appartement à distance. Ce qui nous semble une nouveauté aujourd’hui, sera-t-elle devenue une banalité en 2050 ? Réponse dans quelques décennies.
Commentaires à propos de cet article :
Ajouter un commentaire