Les atouts du sud de Toulouse
SOMMAIRE
- Qu’est-ce que le sud de Toulouse ?
- Enova à Labège, le pôle du numérique et de l’innovation du sud de Toulouse
- Hyperloop, le train du futur se construit dans le sud de Toulouse
- L’aéroport Francazal au coeur du renouveau économique du sud toulousain
- Les réseaux de transports en commun du sud de Toulouse
- L’offre immobilière du sud de Toulouse
Qu’est-ce que le sud de Toulouse ?
Le sud de Toulouse est une zone très vaste qui regroupe des communes très actives à l’échelle de la Métropole. Effectivement, des projets ambitieux s’y installent et permettent de conserver un écosystème économique aussi dynamique que porteur. Les principales communes présentent dans le sud de Toulouse sont :
Enova à Labège, le pôle du numérique et de l’innovation du sud de Toulouse
Anciennement appelé “Innopole”, le bassin d’emploi situé dans la ville de Labège change d’identité et prend le nom d'“Enova”. Ce projet Enova vise à créer un véritable village numérique, de 100.000 m² de superficie, entièrement dédié à l’innovation. Grâce à “Enova Labège-Toulouse”, la métropole ambitionne de générer 16.800 emplois, d’attirer 1.150 nouvelles entreprises et de former près de 3.000 étudiants dans 7 nouveaux établissements d’enseignement supérieur.
Enova soutient, également, le projet IoT Valley lancé en 2009. Créé par quatre entrepreneurs, cet accélérateur de start-ups est une communauté d’entreprises spécialisée dans l’internet des objets.
L’Internet des objets (Internet of Things [NDLR]) est l’extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique.
La ville de Labège jouit, également, d’une impressionnante activité économique générée par le centre commercial Carrefour et par les commerces aux alentours. Restaurants, centre commercial, infrastructures de loisirs et espaces de congrès et d’exposition, tous contribuent à assurer la bonne santé économique de la ville.
Hyperloop, le train du futur se construit dans le sud de Toulouse
Hyperloop TT est une société californienne qui envisage de construire le “train du futur” : un nouveau mode de transport fonctionnant avec des capsules à propulsion. Les capsules de l’hyperloop pourraient circuler à une vitesse de 1200 km/h et permettre, à titre d’exemple, de relier Toulouse à Montpellier en seulement 25 minutes.
C’est au sud de Toulouse, sur la base de l’aéroport Francazal, que les dirigeants d’Hyperloop TT ont décidé de s’installer pour développer leur activité. La zone Cugnaux, Portet-sur-Garonne et Roques sont donc concernées par l’installation de cette start-up d’envergure.
De plus, l’implantation de la société Hyperloop TT s’accompagne de projets qui permettront au sud de Toulouse de gagner un nouveau souffle économique. Effectivement, outre les espaces réservés au test des prototypes de capsules, la société nord-américaine envisage de créer une “Hyperloop Academy”, un centre d’enseignement supérieur proposant des formations axées sur les secteurs d’activité de la firme. Également, un centre de recherche et de développement doit y-être créé. Ce dernier sera consacré à l’innovation, à la robotique ainsi qu’à la création de drones et de véhicules autonomes.
L’aéroport Francazal au coeur du renouveau économique du sud toulousain
Il y a quelques années, l’aéroport Toulouse Francazal aurait pu être transformé en un studio de cinéma. Aujourd’hui, ce projet est véritablement écarté pour laisser place au nouveau siège français d’Hyperloop TT. Toutefois, d’autres sociétés envisagent elles aussi de réveiller l’ancienne base militaire française, à l’instar de Tarmac Aerosave.
Tarmac Aerosave, entreprise française, est le fruit de l’union entre Airbus, Suez et Safran. En activité depuis 2006, cette société recycle les avions en fin de vie. Actuellement implantée à Tarbes, près des Pyrénées françaises, et à Tuel en Espagne, Tarmac Aerosave souhaite occuper un pôle de l’aéroport Francazal et poursuivre son activité de déconstruction d’anciens avions.
En 2016, l’activité de Tarmac Aerosave a littéralement explosé. Effectivement, la société a doublé son chiffre d’affaire et atteint les 40 millions d’euros de bénéfice.
Les réseaux de transports en commun du sud de Toulouse
Bien que le réseau ferré soit omniprésent, autant du côté de la ville de Cugnaux qu’à Labège, d’autres modes de transports en commun sont développés. Pour exemple, des bus circulant en site propre entre les villes de Castanet-Tolosan et de Ramonville-Saint-Agne. Cette dernière commune abrite, également, le terminus de la ligne B du métro toulousain. Par ailleurs, l’arrivée en 2024 de la Toulouse Aerospace Express, 3ème ligne de métro de l’agglomération, permettra d’offrir une meilleure desserte aux habitants de l’ouest toulousain et à ceux du sud-est de l’agglomération.
Le réseau de bus Tisséo est omniprésent dans les ville de Cugnaux, Roques et Portet-sur-Garonne. Celui-ci permet, notamment, de rejoindre les quartiers du sud de Toulouse comme Saint-Simon ou Les Pradettes et aussi, le pôle d’affaires de Basso Cambo.
L’offre immobilière du sud de Toulouse
Contrairement aux villes de l’ouest de Toulouse, dans le sud, la maison est le type de logement privilégié. Effectivement à Cugnaux la maison pèse pour 58.3% du parc immobilier et à Labège pour 48.9%, selon les données de l’Insee. C’est un cadre de vie préservé et pour le moins résidentiel qui se dessine au sein de ces communes. Toutefois, la promotion immobilière neuve est en train de renverser la tendance. IMMO9 recense pas moins de 14 programmes immobiliers neufs, dont 9 sont relatifs à la construction d’appartements neufs sur le sol cugnalais.
Les prix moyen selon typologie du sud toulousain | ||||
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Cugnaux | Roques | Ramonville Saint-Agne | Labège | |
Prix moyen d’un T2 | 153.244€ | 154.900€ | 177.450€ | 166.100€ |
Prix moyen d’un T3 | 204.859€ | 214.900€ | 223.575€ | 219.100€ |
Prix moyen d’un T4 | 255.600€ | 314.925€ | 256.100€ |
Mais le secteur propose également des logements neufs à prix maîtrisé à Toulouse. Le sud de la Ville rose présente de nombreux programmes en accession libre : Cugnaux, Portet-sur-Garonne, Labège, ou encore Ramonville-Saint-Agne. Ces logements neufs bénéficient d'un coût moindre par rapport aux prix du marché du neuf : 3 000 €/m². À condition que l'appartement soit en résidence principale et que l'acheteur ne dépasse pas le plafond de ressource fixé, l'achat d'un logement en accession maîtrisée est l'occasion de profiter du confort et de la modernité du neuf.
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