Ligne de tramway aéroport à Toulouse : un atout pour la mobilité et le dynamisme de la région
SOMMAIRE
- Les grandes lignes du projet
- Une alternative à la ligne T2
- Une nouvelle porte d’entrée vers Toulouse
- Des rames flambant neuves
- Des perspectives enthousiasmantes pour l’avenir de Toulouse Métropole
- Un réseau de transports en commun en pleine expansion
- Vers une Toulouse plus verte
- Un coup d’accélérateur pour l’immobilier neuf à Toulouse
De nombreux toulousains et voyageurs vont être incommodés dès cet été : la ligne de tramway T2, qui menait jusqu’à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, sera interrompue. Certes, cela causera quelques problèmes en matière de déplacement et de mobilité, mais le jeu en vaut la chandelle. Car l’arrêt de cette ligne marque le départ d’une nouvelle ligne de tramway, plus efficace.
En effet, la ligne 2 est arrêtée afin de procéder à la création d’une nouvelle ligne baptisée “Tramway Aéroport Express. Cette ligne est intimement liée au projet de la ligne C, car elle effectuera une liaison directe entre l’aéroport de Toulouse-Blagnac et une station de cette nouvelle ligne de métro. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle ligne de tramway aéroport, qui ne devrait pas manquer de stimuler la promotion immobilière neuve à Toulouse.
Les grandes lignes du projet
La nouvelle ligne de tramway vers l’aéroport de Toulouse se veut plus rapide que l’ancienne ligne T2, et représente de plus d’importants enjeux de mobilité. Véritable porte d’entrée vers Toulouse, elle bénéficiera d’une flotte de rames flambant neuves.
Une alternative à la ligne T2
Depuis 2015, les Toulousains disposent d’un moyen de transport direct et régulier en direction de l’aéroport Toulouse-Blagnac : la ligne de tramway T2. Avec deux connexions avec les deux lignes du métro toulousain, à Palais de Justice pour la ligne B et à Arènes pour la ligne A, cette ligne de tramway est la première solution de transports en commun permettant de rejoindre l’aéroport sans surcoût, avec un simple abonnement Tisséo.
Seulement, tout n’est pas forcément parfait sur cette ligne de métro. Son principal défaut vient de sa lenteur : il faut compter 32 minutes de trajet entre les deux terminus de la ligne (Palais de Justice et l’aéroport). Pour effectuer la totalité du trajet depuis Jean-Jaurès, il faut compter une quarantaine de minutes.
De même, la ligne emprunte une grande partie de l’itinéraire de la ligne T1. Sa fréquence de passage s’en trouve donc légèrement réduite, avec une ligne sur deux sur les voies. Il faut donc compter environ 15 minutes d’attente sur les quais entre chaque rame du T2 en semaine, voire 20 minutes le week-end, ce qui est loin d’être idéal pour les voyageurs pressés. Ceux-ci doivent par ailleurs partager le T2 avec de nombreux employés d’Airbus.
Avec une faible fréquence de passage, des rames bondées et un temps de trajet relativement important, une alternative plus efficace était ainsi activement recherchée.
Une nouvelle porte d’entrée vers Toulouse
En lieu et place de la ligne T2 sera donc créée une toute nouvelle ligne, pour l’heure baptisée “Tramway Aéroport Express”. Son tracé sera relativement court, d’une longueur d’environ 2,7 kilomètres. Il partira de la station “Jean Maga” de la future ligne C du métro de Toulouse pour rejoindre l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Elle aura également une meilleure fréquence de passage, avec une rame toutes les 5 minutes.
Avec le “Tramway Aéroport Express”, tout est pensé pour offrir le service le plus rapide possible. Tisséo estime ainsi que cette nouvelle ligne permettra de rejoindre l’aéroport en 7 minutes seulement depuis la station Jean-Maga. À plus grande échelle, en comptant le temps de trajet avec la ligne C, la gare Matabiau se trouvera alors à 24 minutes de trajet de l’aéroport, contre un peu plus de 37 minutes actuellement. Elle devrait être mise en service en fin d’année 2026.
La ligne de Tramway Aéroport Express offre ainsi une excellente alternative à la ligne de tramway T2 ainsi qu’à la navette Aéroport, dont le temps de trajet varie en fonction du trafic (20 à 45 minutes). Attention cependant : ce tramway ne sera pas soumis aux aléas de la route, mais tout comme la navette, il ne pourra pas être emprunté avec un simple abonnement Tisséo. Les usagers devront payer un tarif spécifique, supérieur à celui d’un aller simple à plein tarif en bus ou en métro.
Toulouse. Voici à quoi ressembleront les tramways qui sillonneront la ville en 2026 https://t.co/UsnduXU0IF
— Actu Toulouse (@actutoulouse) May 2, 2023
Des rames flambant neuves
Pour accompagner cette nouvelle offre de services, la garnison des transports Tisséo va s’enrichir de rames flambant neuves estampillées Alstom. Au total, 9 rames ont été commandées par Tisséo. Parmi elles, 3 rames seront affectées à l’actuelle ligne T1, tandis que les six autres seront attribuées à la ligne “Tramway Aéroport Express”. Ces rames devraient être livrées en janvier 2026.
Ces rames seront immédiatement reconnaissables grâce à leur couleur ocre, qui détonne avec les actuelles rames grises du tramway. Cette couleur se retrouve également sur la dernière flotte de bus 100% électriques de Tisséo. Jean-Michel Lattes, le président de la compagnie de transports en commun, avait alors expliqué que “l’ocre représente la couleur du cuivre, le conducteur traditionnel de l’électricité”.
Le nouveau design intérieur de ces rames a été réalisé en concertation avec une Commission Accessibilité afin de rendre ce tramway plus confortable pour tous. Des personnes à mobilité réduite et des personnes malvoyantes ont notamment participé à l’élaboration des aménagements afin de créer les rames les plus inclusives possibles.
Des perspectives enthousiasmantes pour l’avenir de Toulouse Métropole
L’aéroport est une des principales portes d’entrée vers Toulouse, et l’amélioration des liaisons entre celui-ci et le centre-ville répond à des enjeux très importants. Explications.
Un réseau de transports en commun en pleine expansion
Comme évoqué précédemment, ce projet est intimement lié à celui de la troisième ligne du métro de Toulouse, qui ne devrait pas manquer d’initier de nombreuses personnes aux transports en commun. Avec un tracé desservant les principaux bassins d’emploi de la Métropole, dont Blagnac et Colomiers à l’Ouest, et Labège à l’Est, l’intérêt économique de cette ligne n’est pas à démontrer.
Plusieurs secteurs du centre-ville qui se trouvaient jusque-là relativement éloignés d’une station de métro pourront également bénéficier de ce moyen de transport rapide et efficace. C’est notamment le cas du Boulevard de Suisse, de la ZA de Fondeyre et du quartier des Sept-Deniers à l’Ouest, mais aussi du quartier de la Côte Pavée à l’Est et du tout nouvel écoquartier de Montaudran, au Sud.
Désengorger le périphérique soumis à de nombreux bouchons, limiter les temps de trajets... les enjeux sont nombreux, et rejoignent une dynamique initiée par la Métropole pour une Toulouse plus verte. Cela passe notamment par le développement de l’offre de transports en commun, mais aussi par plusieurs autres mesures visant à réduire l’emprise de la voiture.
Vers une Toulouse plus verte
Les automobilistes n’auront pas manqué de la remarquer, voire d’en être agacé : la Zone Faible Émission a été mise en place en ce tout début d’année 2023. L’accès à la ville est ainsi interdit aux automobilistes conduisant des véhicules classés Crit’Air 4 et Crit’Air 5, une interdiction qui sera étendue aux véhicules Crit’Air 3 en début d’année 2024. Mais si la mesure agace, elle tend à améliorer le quotidien des Toulousains en limitant la pollution de l’air, qui devient particulièrement étouffante lors des chaleurs de l’été.
Toujours dans une optique de préservation de l’environnement, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a présenté le projet Grand Parc Canal au cours de sa cérémonie de vœux de début d’année. Celui-ci tend à réduire de 50% l’emprise de la voiture le long des berges du Canal du Midi, qui constituent l’un des principaux axes traversant la ville. Le projet tend ainsi à créer une véritable Coulée verte, ainsi que plusieurs aménagements techniques.
Ces aménagements comprennent la création de véritables pistes cyclables : des infrastructures que la Métropole souhaite multiplier au cours des prochaines années avec son Réseau Express Vélo. Au total, 370 km de pistes cyclables sont à l’étude sur le territoire de la Métropole, notamment dans les territoires peu sécuritaires pour les cyclistes, dessinés à l’époque du tout-voiture. C’est ainsi une véritable révolution verte qui s’enclenche pour la Ville rose.
Un coup d’accélérateur pour l’immobilier neuf à Toulouse
Toutes ces politiques d’urbanisme et d’aménagement ne vont pas manquer de stimuler la construction de nouveaux programmes immobiliers neufs à Toulouse. Les secteurs qui seront prochainement desservis par la ligne C du métro s’enrichissent notamment d’un grand nombre de logements neufs à vitesse grand V. La prochaine mise en service de cet ouvrage ne devrait pas manquer de participer à la valorisation de ces biens, permettant une belle plus-value lors d’une éventuelle revente.
C’est une véritable aubaine pour les investisseurs immobiliers. En effet, Toulouse bénéficie d’une croissance démographique forte et constante, tant et si bien qu’elle pourrait bien devenir la troisième plus grande ville de France d’ici quelques années. Avec une tension locative importante, une des populations étudiantes les plus conséquentes de l’hexagone et une économie rayonnant à l’international, un investissement locatif réalisé à Toulouse a toutes les chances d’être couronné de succès.
De plus, plusieurs dispositifs de défiscalisation existent pour aider les investisseurs à réduire leurs impôts, et ainsi à alléger leurs dépenses. En 2023, la très populaire loi Pinel, qui reste encore extrêmement attractive, cohabite avec la loi Pinel Plus. Cette nouvelle mouture du dispositif permet de bénéficier d’une réduction d’impôts plus importante, en investissant dans des programmes plus respectueux de l’environnement. Les investisseurs ont donc eux aussi leur rôle à jouer pour rendre Toulouse plus verte.
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